Les pays latino-américains divisés sur la reconnaissance du CNT de Libye

Afriquinfos Editeur
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Au rang des pays qui soutiennent les insurgés, le Brésil, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Antonio Patriota, a manifesté son soutien au CNT, en indiquant que celui-ci pourra répondre à l'aspiration du peuple libyen à la liberté, à la démocratie et au progrès institutionnel.

Cependant, tous les pays d'Amérique latine ne suivent pas cette ligne malgré la tendance générale.

 L'Equateur, le Venezuela et le Nicaragua ont réitéré leurs positions intransigeantes à l'égard de l'opposition libyenne et ont condamné les frappes aériennes de l'Otan en Libye, lesquelles sont considérées comme ayant joué un rôle crucial dans la chute de M. Kadhafi.

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Selon le ministre des Affaires étrangères équatorien Ricardo Patino, les frappes aériennes effectuées par l'Otan ont été motivées par une conspiration des pays occidentaux qui cherchent à contrôler les réserves de pétrole de ce pays d'Afrique du Nord, et les frappes ont violé le droit à l'autodétermination de la population libyenne.

Le président vénézuélien Hugo Chavez a indiqué que son gouvernement reconnaîtrait le gouvernement de M. Kadhafi comme la seule autorité légitime.

"Nous reconnaissons seulement un gouvernement, celui qui est dirigé par Mouammar Kadhafi. Il n'y a pas d'autre gouvernement pour nous", a déclaré M. Chavez dans un discours diffusé sur les chaînes de radio et de télévision nationales du Venezuela.

 En outre, un conseiller économique du gouvernement nicaraguayen, Baycardo Arce, a indiqué que son pays était prêt à accorder l'asile à des Libyens si le dirigeant libyen le demandait.