L’OTAN rejette l’accusation de victimes civiles lors des frappes aériennes

Afriquinfos Editeur
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"L'objectif était deux immeubles d'anciennes fermes, qui ont été repris par les forces pro-Kadhafi et transformé en un complexe militaire de campagne", a déclaré le colonel Roland Lavoie, porte- parole de l'opération de l'OTAN en Libye.

Doté d'installations d'hébergement temporaire, les deux bâtiments ont été "utilisés comme point de relais à partir duquel les forces pro-Kadhafi se renforçaient en troupes, en armes et autres équipements militaires", a ajouté M. Lavoie.

Le porte-parole du gouvernement libyen Ibrahim Moussa avait déclaré aux journalistes que les frappes aériennes de l'OTAN dans le village de Majer, à 10 kilomètres au sud de Zlitan, avaient tué 85 villageois.

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Le porte-parole de l'OTAN a rejeté l'accusation, disant que l'OTAN n'a pas de " preuve de victimes civiles à ce stade."

Toutefois, il a reconnu que les "victimes parmi le personnel militaire, y compris les mercenaires, étaient très probablement dues à la nature de la cible."

 M. Lavoie a aussi confirmé que les avions de l'OTAN avaient frappé une frégate à Tripoli lundi, alors que les forces pro-Kadhafi "débarquaient des armes et munitions d'un navire de guerre avec l'intention de les utiliser à partir des plates-formes anciennes."

 Mercredi, le Conseil de l'Atlantique Nord, organe décisionnel de l'OTAN, se réunira avec les pays partenaires pour examiner le fonctionnement de l'opération militaire de l'alliance en Libye, qui dure depuis plus de quatre mois sans toutefois réussir à chasser M. Mouammar Kadhafi du pouvoir par les bombes.