L’Algérie ne doit pas céder ses placements en devises aux Etats-Unis

Afriquinfos Editeur
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"L'Algérie ne risque rien car ces placements sont garantis par les Etats et déposés dans les banques centrales et elle a tout intérêt à les garder à terme", a expliqué à l'agence de presse officielle APS cet économiste.

Selon lui, l'Algérie risque la dépréciation de ces placements si elle décide de les revendre avant leur arrivée à terme sur un marché libre qui connaît actuellement une décote importante.

"Il se pose la question de la dépréciation (des placements) sur les marchés libres en cas de revente avant terme. Pour l' Algérie, il s'agit d'analyser les rendements, de voir si les placements l'ont été à court terme ou à moyen terme", précise-t-il.

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"L'Algérie doit opter pour le statut quo en attendant au moins l'arrivée de ces placements à terme", a-t-il ajouté.

D'ailleurs, les plus grands créanciers des Etats-Unis à savoir la Chine et le Japon n'ont pas décidé de retirer leurs placements, note M. Mebtoul.

"Il faudrait entamer un débat serein sur les options d'utilisation des réserves de change pour éviter des rumeurs dévastatrices nuisibles à l'Algérie", préconise cet expert.