le Maroc pour une solution rapide dans l’intérêt du peuple libyen et de toute la région

Afriquinfos Editeur
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"Le Maroc développe l'idée qu'il est important aujourd'hui qu'une solution rapide soit trouvée non seulement pour l'intérêt du peuple libyen frère, mais aussi pour la sécurité dans toute la région", a-t-il dit dans une déclaration en marge de la réunion du Groupe de contact international sur la Libye.

"La stabilité de la Libye influence la stabilité de la région sahélo-saharienne", a précisé M. Fassi Fihri, qui a eu des contacts avec plusieurs de ses homologues participant à cette 4-ème réunion du Groupe de contact sur la Libye.

Dès le départ, le Maroc a tenu à contribuer à alléger les souffrances du peuple libyen frère avant de se lancer dans les efforts visant à trouver une solution politique à la crise libyenne, a rappelé le ministre, soulignant que "la seule possibilité est celle d'une solution politique et certainement pas militaire".

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Il a estimé "légitime et naturel" l'implication du Maroc dans ce processus de règlement de la crise libyenne. "Le Maroc étant un pays maghrébin lié à la Libye par des relations traditionnelles, mais aussi des relations futures".

Le Groupe de contact international sur la Libye, qui travaille en étroite relation avec les Nations-Unies, la Ligue arabe, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et plusieurs pays africains, s'est élargi pour compter des pays des différents continents.

Une trentaine de pays, sept organisations internationales et regroupements régionaux et les représentants du CNT ont pris part à cette réunion. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, et leurs homologues italien Franco Frattini et britannique William Hague, ainsi que l'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, Abdellah El-Khatib, ont fait le déplacement à Istanbul pour l'occasion.

Créé en mars dernier à Londres, le groupe de contact international sur la Libye comprend tous les pays engagés dans les opérations de l'Otan contre le régime en place à Tripoli. Les autres réunions de ce groupe avaient été tenues à Doha, Rome et Abou Dhabi.