Cette réunion, qui se déroule du 11 au 14 juillet, a pour but d'harmoniser les positions des 50 pays membres du groupe Afrique, en prévision de la Conférence mondiale des radiocommunications qui se tiendra à Genève du 23 janvier au 17 février 2012, et qui traitera de huit points, parmi lesquelles figures les différents services de radiocommunication.
L'enjeu de cette réunion, selon le secrétaire général de l'Union africaine des télécommunications (UAT), Abdoulkarim Soumayla, est "l'harmonisation des positions et des points de vue afin de renforcer la position de l'UAT de façon à mieux défendre ses intérêts lors de la CMR-12".
Les principaux points qui seront débattus au cours de cette réunion africaine tournent principalement autour de la répartition rationnelle, judicieuse et réglementaire des fréquences de radiocommunications.
Les intervenants à la cérémonie d'ouverture, à savoir le ministre délégué algérien des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, le ministre algérien de la Poste et des technologies de l'information Moussa Benhamadi, le directeur général de l'Unité internationale des télécommunications (UIT), François Rancy, ainsi que Abdoulkarim Soumayla ont été unanimes à souligner l'importance de cette réunion d'Alger.
Le directeur de l'UIT a estimé que le succès de la CMR-12 dépendait en grande partie de cette réunion africaine, vu que les pays africains constituent 27% des membres de l'UIT.
Selon lui, la CMR-12 oeuvrerait à la mise en accord de ses 200 pays membres en travaillant avec les six groupes régionaux qui les représentent, dont le groupe Afrique.
Une première réunion préparatoire du groupe africain avait eu lieu à Abuja (Nigeria) du 1er au 3 février 2011 avec la participation de 14 Etats membre de l'UAT et 9 organismes internationaux.
