La présence aux cérémonies du président soudanais Omar el- Béchir, visé par des mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne constitue pas un obstacle de la présence des hauts responsables français, a indiqué M. Juppé, qui a souhaité "manifester le soutien" de la création d'un nouveau pays.
"C'est pour nous une façon de bien marquer que la démocratie en Afrique comme ailleurs, au Proche-Orient, est la ligne conductrice de la politique étrangère de la France", a souligné le ministre.
Le ministre se dit prêt à "rester dans le carré" composé des personnalités politiques internationales présentes aux cérémonies, dont le secrétaire de l'ONU Ban Ki-moon, son homologue britannique William Hague, la chef de la diplomatie européenne Cathy Ashton ainsi que d'autres chefs d'Etat et de gouvernement, afin d'éviter M. el-Béchir.
Le ministre se rendra ensuite à Addis-Abeba et Nouakchott pour rencontrer les responsables de l'Union africaine, aborder la solution de la crise libyenne et la lutte contre le terrorisme dans la région.
Les Sud-Soudanais avaient voté massivement, en janvier dernier, en faveur de la séparation du Nord lors d'un référendum, dans le cadre de l'Accord de paix global qui a mis fin à une guerre civile de plus de deux décennies dans ce pays africain.
