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"Après le lancement par le SPLM d'une opération de duplicité sournoise au Kordofan du Sud, ils [le SPLM] souhaitent actuellement un accord sur le partenariat politique. Il n'y aura pas de partenariat politique avant les accords de sécurité", a affirmé M. el-Béchir, lors d'un discours prononcé devant un rassemblement à Al-Duwaim, une ville dans l'Etat du Nil Blanc, et retransmis en direct jeudi par la chaîne de télévision officielle soudanaise.
"Aucune négociation avec les porteurs d'armes. Nous affronterons fermement ceux qui portent des armes", a-t-il indiqué.
"Ils (le SPLM-secteur nord) mettront en application l'Accord de paix global (CPA) et respecteront les arrangements de sécurité, puis nous nous assiérons avec eux pour un dialogue à Khartoum et non à Addis-Abeba ou où que ce soit hors du Soudan", a-t-il ajouté.
Le gouvernement soudanais et le SPLM ont signé un accord-cadre le 28 juin à Addis-Abeba sur l'Etat du Kordofan du Sud sous les auspices de la commission de l'Union africaine sur le Soudan (AUHIPdec), présidé par l'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki.
Les deux parties étaient censées conclure un accord sur la fin des hostilités, afin de mettre fin aux confrontations armées dans l'Etat du Kordofan du Sud sur les bases de l'accord-cadre.
Le SPLM avait accusé le président el-Béchir "d'entraver la route" menant à la signature d'un tel accord pour cesser les hostilités dans l'Etat du Kordofan-Sud qui est le théâtre d'affrontements entre l'armée soudanaise et les combattants du SPLM depuis le 5 juin.
"La délégation du SPLM pour les négociations d'Addis-Abeba a été officiellement prévenue par l'AUHIP que le président soudanais Omar el-Béchir les avait informé que les dossiers politiques de l'accord-cadre n'étaient pas sujets à discussions à Addis-Abeba sous l'égide de l'UA", a indiqué le SPLM dans un communiqué.