La France estime que le sommet de l’UA a permis de rapprocher les positions vis-à-vis de la crise libyenne

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

La France estime que le 17e sommet de l'Union africaine (UA), tenu à Malabo en Guinée équatoriale, a permis de "rapprocher les positions" vis-à-vis de la crise libyenne, mais "il reste néanmoins du chemin à faire pour que nos positions convergent, notamment s'agissant du départ de Kadhafi", a indiqué lundi le ministère français des Affaires étrangères.

Au cours du sommet de Malabo, la délégation du Conseil national de transition (CNT) a eu de nombreux contacts au plus haut niveau.

"L'UA a confirmé que Kadhafi ne saurait prendre part à la négociation de la transition. Elle a soumis des propositions aux parties concernées. C'est à elles qu'il appartient de se prononcer sur la suite à leur donner", a constaté Bernard Valero, porte- parole du Quai d'Orsay.

- Advertisement -

"Nous nous réjouissons que le sommet de Malabo ait permis de rapprocher nos positions respectives s'agissant des éléments nécessaires pour une solution politique. Il reste néanmoins du chemin à faire pour que nos positions convergent, notamment s'agissant du départ de Kadhafi", a souligné le porte-parole.

La France souhaite profiter de la réunion du groupe de contact prévue le 15 juillet à Istanbul, à laquelle plusieurs pays africains seraient présents, pour poursuivre le dialogue avec l'UA, a indiqué M. Valero, qui a réitéré que "l'UA a un rôle important à jouer dans les efforts diplomatiques visant à trouver une solution à la crise en Libye".

La 17e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA s'est déroulée le 30 juin et le 1er juillet à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale.