"D'ici un à mois, si aucune mesure concrète n'est prise, nous allons reprendre le mouvement", a annoncé le sectaire général du collectif, Claude Quenum, joint au téléphone mardi à Cotonou. Les négociations entre les leaders du collectif et le ministre de l'Intérieur et celui des Transports ont conduit à la suspension de cette grève, après une seule journée de mouvement qui a créé d'énormes désagréments aux clients des taxis.
Selon Claude Quenum, la volonté clairement exprimée par le gouvernement de résoudre les problèmes soulevés par le collectif des transporteurs et conducteurs du Bénin a été déterminante dans la levée de la motion de grève. En outre, a-t-il ajouté, des "mesures concrètes" ont été annoncées, notamment au minimum à tous les 100 kilomètres, la suppression des contrôles routiers à l'intérieur des villes et l'interdiction des postes de sécurité en poste de contrôles et de rançonnement.
"Le gouvernement a accepté bon nombre de nos revendications", a poursuivi Claude Quenum qui a indiqué que le collectif est déterminé à éliminer les "nombreuses tracasseries" que ses membres subissent sur les routes.