Financé à hauteur de 22 862 dollars américains par un consortium de partenaires, notamment le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l'ONUSIDA et IDLO, ce projet de promotion des services d'appui juridique à la lutte contre le VIH/SIDA au Bénin, est destiné, entre autres, à améliorer le niveau de connaissance de la loi sur la discrimination liée au VIH/Sida et les capacités d'accès à des services juridiques de qualité.
Ce même projet, a-t-on indiqué, est également destiné à renforcer les capacités des acteurs et agents stratégiques à l'appropriation de la loi contre la propagation du VIH au Bénin.
Il permettra aussi d'assurer l'assistance et la protection juridique des personnes vivant avec le VIH/SIDA et autres personnes vulnérables contre la discrimination et autres injustices dont ils sont le plus souvent victimes.
Mme Gansou a expliqué que le Bénin est un pays à épidémie mixte avec plus de 60 000 personnes vivant avec le VIH et avec de nouvelles infections et de nouveaux décès liés au VIH toujours enregistrés.
"La prévalence nationale du VIH stabilisée autour de 1,2 % cache des disparités importantes entre les femmes (1,5%) et les hommes (0,8 %) et des variations géographiques importantes entre les milieux urbains (1,7 % en population générale et 2,2 % chez les femmes enceintes) et les milieux ruraux (0,9 % en population générale et 1,3 % chez les femmes enceintes)", a-t-elle révélé.
Ainsi, face à cette pandémie, a-t-elle souligné, le Bénin a été le premier pays de l'Afrique de l'Ouest à modifier sa législation pour protéger les personnes vivant avec le VIH/SIDA contre les violations de droits humains liées au VIH.
"Cependant, la loi n'est pas très connue. Les personnes vivant avec le VIH, les personnes affectées et les personnes vulnérables à la maladie ont souvent besoin d'une assistance juridique", a-t-elle déclaré.