L'armée belge interviendra ainsi en appui de l'armée française qui, en opération d'urgence au Mali depuis vendredi dernier, attend maintenant une relève par une force africaine.
Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a pour sa part insisté sur la nécessité d'une "stratégie de sortie". Sur la RTBF, il a déclaré qu'il n'y aurait pas de troupes combattantes begles engagées au Mali.
"Le but est de céder le plus vite possible le relais à une opération internationale où nous continuerons à jouer un rôle logistique et de formation", a expliqué M. Reynders.
Le Comité ministériel restreint belge a souligné que l'intervention militaire au Mali comporterait toujours des risques.
Un des deux avions de transport C-130 que la Belgique mettra à la disposition de l'armée française pourra quitter l'aéroport militaire de Bruxelles ce mardi après-midi, a révélé M. De Crem.
Lors des frappes aériennes franco-britanniques sur le régime libyen de Mouammar Kadhafi en 2011, la Belgique a aussi participé à l'intervention militaire avec des avions de combat F-16.