"Les instigateurs de l'acte barbare qui vient d'endeuiller votre pays sont des réactionnaires en perte de vitesse", a écrit le président Guelleh, qualifiant par ailleurs ces derniers de " pseudos politiques, aux objectifs criminels et aux idéaux fictifs.
"Rien ne peut justifier cette "violence inouïe" si ce n'est la volonté de ses commanditaires d'instaurer l'anarchie et le règne de la terreur", a-t-il ajouté.
Des terroristes armés, qui seraient au nombre de 10 à 15, ont ouvert le feu sur les civils à l'intérieur d'un centre commercial samedi à Nairobi et continuent à se retrancher dans le bâtiment en tenant des personnes en otages dont le nombre exacte reste inconnu. Selon la Croix-Rouge du Kenya, le nombre de personnes tuées dans l'attaque de samedi s'élève à 68.
Les rebelles islamistes shebab ont revendiqué cette attaque, déclarant qu'elle fait partie des mesures de représailles contre l'intervention militaire par les Kenyans en Somalie. Comme le Kenya, Djibouti, voisin de la Somalie, a aussi déployé des militaires en Somalie.
Le président djiboutien a saisi l'occasion de ce message pour saluer "la contribution du Kenya au programme régional de lutte contre le terrorisme."
"L'épreuve, particulièrement douloureuse il est vrai, est cependant insignifiante au regard de la grandeur des causes que le Kenya contribue à faire triompher au niveau de la sous-région", a souligné enfin le chef de l'Etat djiboutien.
