Les sources, qui n'ont pas précisé la nationalité de chacun de ces clandestins, ont fait savoir qu'ils ont été aussitôt mis à la disposition de la Direction générale de migration (DGM) pour leur identification et d'autres dispositions de rapatriement dans leurs pays d'origine.
Le sud-ouest de la RDC, la province du Bas-Congo notamment, est devenue ces dernières années la plaque tournante des migrants clandestins ouest-africains en route vers l'eldorado angolais. Ces derniers sont aidés par des réseaux bien organisés de passeurs installés notamment à Brazzaville et à Kinshasa.
Huit ans après la fin de la guerre civile, l'Angola, riche en diamant et en pétrole, connaît une croissance économique d'environ 25% par an. Avec une production journalière de 2 millions de barils de pétrole, depuis 2008, l'Angola a détrôné le Nigeria comme premier producteur d'or noir du continent. C'est donc au portillon d'un pays en plein essor que se bousculent Guinéens, Sierra-Léonais, Maliens, Ivoiriens… avec l'espérance de lendemains meilleurs.