"Les femmes, les jeunes et petites filles sont encore victimes de diverses formes des violences, malgré les efforts menés par le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) pour leur émancipation socio-économique, culturelle et politique", a déclaré jeudi la ministre à l'ouverture des travaux préparatoires à la Conférence nationale sur la promotion de la femme congolaise.
Selon elle il est nécessaire d'ouvrir un débat national qui réunirait à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la vie nationale, les femmes et les hommes, pour réfléchir et dialoguer sur le statut social, économique, juridique et politique de la femme congolaise en vue de mettre en place un agenda commun, efficace et conséquent pour sa revalorisation.
Ces travaux consisteraient notamment à évaluer les efforts du gouvernement, des partenaires d'appui au développement de la RDC et des femmes elles-mêmes en matière de leur promotion.
Parmi les avancées significatives, Mme Kavira a cité la Convention contre toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme (CEDEF), les Plates-formes de Beijing, les recommandations de la Conférence internationale sur la population et le développement, les Protocole d'accord de Maputo et de la SADC sur le genre et le développement.
Le Pacte régional sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans le pays des Grands lacs et les 4 piliers majeurs portés sur la politique nationale genre – la lutte contre toutes les formes des discriminations à l'égard de la femme, de la jeune et petite fille, le renforcement des capacités socio- économiques de la femme et son autonomisation, la promotion de l' égalité des sexes et des chances ainsi que des droits sexo- spécifiques de la femme, la coordination efficace de tous les intervenants et interventions dans le domaine transversal du genre en RDC – constituent d'autres avancées significatives de la RDC relevées par la ministre du Genre.
