« Innover pour l'éducation des filles », c’est le thème de la Journée Internationale de la Fille 2013. Elle a la particularité de mettre l’accent sur de nouvelles approches pour faire de l’éducation le socle de l’épanouissement intégral de la femme.
« Investir dans les filles et leur permettre d'exercer leur droit de faire des choix éclairés concernant leur santé, leur corps et leur avenir, est l'un des moyens les plus sûrs pour transformer la vie des individus, renforcer les familles et les communautés, et assurer le développement équitable et durable pour tous », a tenu à exprimer Dr Babatunde Osotimehin à tous ceux qui ont la charge de la conduite des affaires publiques dans les pays en développement.
Aux yeux de M. Osotimehin qui est également Secrétaire général adjoint de l’ONU, des progrès ont été accomplis en matière de scolarisation de la jeune fille au Sud ces dernières années. Ils doivent être nécessairement poursuivis, selon ses dires. « Plus de filles vont à l'école aujourd'hui que par le passé. Cependant, bon nombre d’entre elles, surtout les plus marginalisées, n'ont jamais vu l'intérieur d'une salle classe, où elles ne vont à l'école que de façon sporadique, sans jamais obtenir la possibilité d'acquérir les compétences dont elles ont besoin pour réaliser leur plein potentiel. Pour celles qui sont à l'école, des défis tels que la pénurie d'enseignants rend l'apprentissage difficile, même pour les étudiants les plus motivés», indique le numéro 1 du FNUAP.
« L'éducation des filles doit faire partie d'une approche globale qui inclut santé, économie et politique des femmes, et la protection contre la violence (…) Si une fille est éduquée, en bonne santé, en sécurité et compétente, elle va investir en elle-même, son présent, sa future famille et tracer une nouvelle voie pour notre avenir commun », indique Dr Osotimehin pour mobiliser davantage autour de l’éducation de la jeune fille.
(Par Edem Gadegbeku)
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