"Il est temps pour les pays influents d'augmenter le niveau de la pression sur le parties sur le terrain et les persuader que c'est dans leur intérêt d'arrêter les tueries et de commencer les négociations", a-t-il affirmé.
"Des consultations doivent avoir lieu d'urgence pour obtenir des résultats. Nous ne voulons pas atteindre le moment où les Nations Unies et l'ensemble de la communauté internationale constatera que la situation est devenue incontrôlable", a expliqué M. Annan.
"Nous n'avons pas encore atteint ce stade mais je pense que nous n'en sommes pas loin", a-t-il déclaré.
Le chef de la mission des observateurs de l'ONU en Syrie, Robert Mood, a déclaré que "sur le terrain le niveau de destruction de certaines villes va au-delà de l'aide humanitaire".
"Cette situation réclame un programme de reconstruction", a-t- il ajouté.
Il s'est déclaré "particulièrement concerné par l'occupation des hôpitaux, des installations sanitaires et des écoles qui empêche les personnes d'avoir accès aux soins".
Le général Mood a également fait estimé que "plusieurs acteurs cherchent à gagner du temps dans la crise syrienne".