Angolagate : Enième volte-face de la justice via Arcadi Gaydamak?

Afriquinfos Editeur
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«Mon client aborde une nouvelle étape de sa vie et a décidé de solder ses comptes avec la justice française. Il a le désir de redevenir un justiciable ordinaire en France », a relevé l’avocat Patrick Klugman.

Le sieur Gaydamak avait été condamné par défaut en appel en avril 2011 à trois ans de prison ferme et 375.000 euros d'amende pour fraude fiscale dans le cadre de l'Angolagate, une affaire de vente d'armes vers l'Angola dans les années 90, pour un montant de 790 millions de dollars gagés sur les recettes futures du pétrole de ce pays alors en proie à une guerre civile. 6 ans plutôt, plus précisément en octobre 2009, le Franco-israélien Gaydamak été condamné à six ans de prison ferme pour avoir violé en complicité avec son partenaire l'homme d'affaires Pierre Falcone, la loi française  portant sur les ventes d'armes, en organisant depuis Paris, sans autorisation, la fourniture à l'Angola d'équipements militaires.

Toutefois, ce jugement a été balayé par Paris  qui soutenait de son côté l’inexistence de trafic d’armes, tout en arguant que la vente avait été effectuée sur mandat de l'Etat angolais. L'ancien ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, décédé en juin 2015, avait été relaxé après avoir été condamné à un an de prison ferme en première instance. Par ailleurs, Arcadi Gaydamak n’était uniquement pas condamné pour des fraudes fiscales et blanchiment d’armes dans cette affaire.

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