Algérie/législatives : l’alliance des partis islamistes menace de boycott en cas de tentative de fraude

Afriquinfos Editeur
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L'alliance regroupe les Mouvements de la société pour la paix (MSP), El Islah (Réforme) et Ennahda (Renaissance).

Dans une conférence de presse conjointe, le chef d'El Islah, Hamlaoui Akkouchi, a déclaré que l'alliance "se retirera avant le rendez-vous électoral dans le cas où il y aurait preuves de fraude électorale, et laisser, par conséquent, le pouvoir seul face aux populations".

En fait, l'Alliance a déjà fait état d'une irrégularité concernant l'inscription collective des militaires dans les fichiers électoraux après le délai légal, comme l'a dénoncé plus tôt la secrétaire général du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune.

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Celle-ci a dénoncé "des tentatives de fraudes électorales «après qu'environ 33.000 militaires se sont inscrits sur la liste électorale après la date limite du 21 février.

Toutefois, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a nié ces accusations, qualifiant ces propos d'atteinte à "la crédibilité de l'Etat et de l'armée au premier chef".

Le 7 mars, les trois partis islamistes ont officiellement formé l'"Alliance de l'Algérie verte" en vue des élections législatives du 10 mai, avec un programme unique et des listes communes.

Le chef d'El Islah, Hamlaoui Akkouchi, a mis l'accent sur l'importance du prochain scrutin, qui devrait aboutir à un Parlement chargé d'amendement de la Constitution.

Selon des observateurs, les partis islamistes en Algérie auraient leur chance de l'emporter dans les prochaines élections à l'instar de la victoire électorale des islamistes en Tunisie, en Egypte et au Maroc.