"La Constitution et la loi algériennes interdisent depuis maintenant presque vingt ans l'utilisation de l'islam en politique ", a déclaré M. Ouyahia, également Premier ministre, sur les ondes de la Radio nationale, dans le cadre de la campagne électorale de son parti.
Selon le chef du parti, "les Algériens ont payé le prix de la politisation de la religion parce qu'on appelle la fitna ( désaccord et divisions parmi les musulmans), et qu'on peut appeler de manière plus cruelle le terrorisme et son cortège de victimes".
A ce titre, la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL), un organe composé des représentants des partis politiques en lice, a averti le 19 avril les partis islamistes de l'exploitation de la religion à des fins politiques dans leur campagne électorale.
La campagne pour le prochain scrutin législatif a commencé le 15 avril dans l'ensemble de l'Algérie. Dans un délai de 21 jours, 44 partis politiques algériens, dont 21 nouvellement agréés et cinq islamistes, sont engagés dans la course à la députation pour les 462 sièges que compte la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN).