Pendant son séjour, le chef de la mission européenne sera reçu par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
L'Algérie a organisé ses élections législatives le 10 mai 2012, à l'issue desquelles les deux partis au pouvoir, à savoir le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ont remporté la majorité des 462 sièges que compte le nouveau parlement.
Environ 500 observateurs internationaux étaient présents pour superviser le déroulement du scrutin, dont ceux de l'UE.
Les résultats des élections du 10 mai ont soulevé une controverse au sein des partis vaincus, dont les islamistes de l'Alliance de l'Algérie verte (AVV), qui contestent encore la légitimité du score. D'autres formations politiques ont décidé de boycotter les travaux de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) en signe de protestation des résultats qualifiés de " frauduleux".
Au lendemain du vote du scrutin, M. Salafranca a fait état à la presse de certaines défaillances dans les aspects techniques, sans avoir émis des crtiques majeures. "Cette élection marque un premier pas sur la voie des réformes qui devraient conduire ( l'Algérie) à plus de démocratie et de respect des droits de l' Homme", a-t-il déclaré, soulignant qu'il était du ressort de la " justice algérienne de se prononcer sur les accusations de fraude".
Les élections législatives du 10 mai ont également été suivies par la Commission nationale de la surveillance des élections législatives (CNSEL), une commission locale formée par des représentants des 44 partis en lice. Dans son rapport, la commission a remis en cause les conditions dans lesquelles se sont déroulées les élections, appelant la justice à diligenter une enquête sur les résultats.