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Selon le site internet TSA, cette décision a été annoncée à l'ouverture d'une réunion de trois partis de l'alliance, à savoir le Mouvement de la société pour la paix (MSP), El Islah (Réforme) et Ennahda (Renaissance).
Pourtant, l'AAV a écarté son intention de boycotter les travaux du parlement, comme ce qu'elle avait annoncé à la veille de l'installation de cette institution fin mai.
Plus tôt, le Parti des travailleurs (PT) et le Front des forces socialistes (FFS), deux partis d'opposition majeurs, ont eux aussi décidé de ne pas participer aux nouvelles commissions du parlement élu.
Le chef du MSP, Bouguerra Soltani, qui a qualifié de "piège" les élections législatives du 10 mai, a déclaré que les décideurs en Algérie ont tendance à verrouiller le champ politique jusqu'à la tenue de l'élection présidentielle de 2014, dans le but d'" empêcher la génération post?indépendance de gérer le pays", ajoutant que le changement n'est pas une nécessité, mais plutôt une "obligation nationale".
"Ces élections, qui devaient apporter des solutions, constituent en fait un véritable problème dont les conséquences peuvent menacer la sécurité et la stabilité du pays ", a-t-il souligné, relevant que le scrutin a replongé le pays dans la transition, comme ce qui était le cas pour le Conseil national de transition ayant fait office d'Assemblée nationale durant la crise des années 90.
Depuis le début de l'année, le MSP a durci ses positions en se retirant de l'Alliance présidentielle composée avec les deux partis au pouvoir, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) , avant de décider de ne pas participer au prochain gouvernement.
