Algérie : Amar Saadani, le petit protégé du président Bouteflika ?

Afriquinfos Editeur
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La conférence de presse qui a suivi son investiture a été jalonnée d’explication et de démentis. Elle s’est déroulée hier à l’hôtel El Aurassi à Alger, et Amar Saadani a profité de l’occasion pour répondre point par point à toutes les accusations qui pèsent sur lui.

Il faut dire qu’il y en un certain nombre. Ayant la désagréable réputation d’avoir été impliqué dans des scandales financiers et politiques dont plusieurs sont très célèbres en Algérie, il a du se défendre des allégations de corruption à son égard.

« Pensez-vous qu’un corrompu puisse être élu à la tête de l’APN et à la direction d’un grand parti comme le FLN ? » avance-t-il. Il a démenti notamment l’affaire dite « des 3.200 milliards », soutenant que l’on n’en « aucune trace » dans les archives de la justice.

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Il a également dû nier avoir été imposé par le président Abdelaziz Bouteflika, comme le disent les rumeurs.

Quant à l’élection présidentielle de 2014, il a fait preuve d’une réserve toute diplomatique, et ce malgré les assauts répétés des journalistes. « Il est encore prématuré de se prononcer puisque le sujet est très sensible » a-t-il fini par dire, tout en désignant Bouteflika lui-même comme le candidat du FLN jusqu’à nouvel ordre, étant toujours le président du parti.

Langue de bois ou vérité toute nue ?

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