"Ce qui a été diffusé par les médias, selon quoi M. al-Bashir a rejeté l'invitation du médiateur de l'UA, Thabo Mbeki, pour un sommet entre le Soudan et le Soudan du Sud, est sans fondement", a déclaré à Xinhua Al-Obaid Ahmed Mirrawih, porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères.
"Le sommet, initialement prévu mercredi, coïncidait avec les missions diplomatiques du président al-Béchir, dont sa visite actuelle au Qatar. La médiation africaine a fait preuve de compréhension à ce propos et pourrait arranger un autre sommet plus tard", a-t-il fait savoir.
Mais M. al-Béchir estime que "le sommet devrait se tenir dans des circonstances positives pour s'assurer qu'il soit fructueux, c'est-à-dire qu'il devrait être convoqué après que les deux parties parviennent à réduire leurs différends, pour laisser les deux présidents résoudre les questions difficiles".
Les médias soudanais ont rapporté mercredi que le président al-Béchir avait présenté ses excuses pour ne pas avoir accepté l'invitation de M. Mbeki sur un sommet avec le président sud-soudanais prévu mercredi à Addis-Abeba.
Sous la médiation de l'UA, Khartoum et Juba ont procédé dans la capitale éthiopienne à des négociations sur de nombreux dossiers en suspens, dont le pétrole, la démarcation des frontières et la souveraineté sur la région d'Abyei, riche en pétrole.
Le 2 mai, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution donnant aux deux pays trois mois pour régler leurs différends, sous peine de sanctions.