Cette restructuration pourrait affecter plus de 15% de la main d’œuvre de Lonmin. La compagnie minière a annoncé qu’elle fermait deux de ses puits peu rentables et la suppression de 6.000 emplois dont 1.300 volontaires annoncés déjà au mois de mai.
Les causes de cette décision
Le géant du platine classé au troisième rang mondial se retrouve en difficultés financières depuis quelques temps. Cette crise qu’elle traverse est due à l’effondrement des cours du platine, combiné à l’augmentation des salaires, et l’augmentation du prix de l’électricité ces dernières années.
Réaction du syndicat
Le premier à réagir à cette annonce est le syndicat Num. Il qualifie cette annonce de «décision brutale», qui va «entraîner un bain de sang pour l’emploi dans l’industrie minière». Le syndicat Num «promet de se battre pour éviter ces destructions d’emploi». Mais Lonmin soutient que c’est la seule option à adopter afin de protéger la majorité des emplois, et de préserver les activités de la compagnie. Ce premier plan social peut bien être un maillon d’une chaîne dans le cadre d’une baisse général de l’activité minière en Afrique du Sud. Une mauvaise nouvelle pour la croissance sud-africaine déjà en berne.
En 2014, Lonmin avait déjà affronté 5 mois de grève salariale. En 2012, un mouvement social illégal avait mené à la mort de 34 mineurs abattus par la police, près de la mine de Marikana, qui est l’une des propriétés du géant de platine.
I.N.