Elections à la Commission de l’UA : 60% de candidats féminins

Afriquinfos Editeur
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Excepté la présidence et la vice-présidence, au total 8 postes de commissaires sont à pourvoir au sein de l'instance administrative de l'UA, pour la paix et la sécurité ; les affaires politique ; les infrastructures et l'énergie ; les ressources humaines, la sciences et la technologie ; le commerce et l'industrie ; l'économie rurale et l'agriculture ; et enfin les affaires économiques.

25 candidats sont en lice avec un plus grand nombre pour le poste de commissaire aux affaires politiques où 7 dossiers sont enregistrés, dont trois issus de l'Afrique centrale, deux de l'Afrique australe et deux de l'Afrique de l'Ouest. Egalement disputé, le fautueil des affaires sociales aligne 5 postulants dont deux d'Afrique centrale, un d'Afrique australe, un d'Afrique de l'Est et un d'Afrique de l'Ouest.

Pour leur part, les postes de commissaire à la paix et la sécurité et aux infrastructures et l'énergie sont convoités chacun par trois candidats, tandis que le commerce et l'industrie, l'économie rurale et l'agriculture puis les affaires économiques sont bigués chacun par deux candidats.

Les ressources humaines, la science et la technologie représentent le seul secteur avec un seul candidat en compétition, le sortant Jean-Pierre 0. Ezin.

Sur les 25 candidats, 14 sont des femmes, dont une à la paix et la sécurité, 5 aux affaires politiques, deux aux infrastructures et l'énergie, trois aux affaires sociales, une au commerce et l'industrie, une à l'économie rurale l'agriculture et une autre enfin aux affaires économiques.

L'Afrique centrale est la région la plus représentée avec 6 candidates, contre trois pour l'Afrique de l'Est, deux pour l'Afrique australe, deux pour l'Afrique de l'Ouest et une pour l'Afrique du Nord.

Ce renouvellement des postes à la Commission de l'UA sera dimanche un grand moment du 18e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du continent africain où, surtout, le duel au sommet entre le président de la Commission sortant, l'ex-ministre des Affaires étrangères gabonais Jean Ping, défend son poste face à la ministre sud-africaine de l'Intérieur Nkosazana Clarice Dlamini- Zuma, ex-épouse du président Jacob Zuma.