M. Soro qui intervenait lors d'un entretien avec les journalistes sur les antennes de la télévision nationale a indiqué que l'Opposition a beaucoup de possibilités pour engager le dialogue.
"Il y a par exemple Commission dialogue, vérité, réconciliation (CDVR) qui se présente comme une tribune pour des échanges fructueux", a illustré le Premier ministre.
De l'avis de celui-ci, la politique de la chaise vide appliquée par le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) a été une erreur.
"Le fait pour le FPI de ne pas aller aux élections législatives et de pas participer au gouvernement a été une mauvaise décision", a souligné Guillaume Soro.
"Je prie le FPI d'accepter le dialogue ; il ne faut pas qu'il pose de préalable", a-t-il ajouté, exhortant les opposants qui sont encore en exil à rentrer au pays.
"Qu'ils viennent sans crainte. Je donne la garantie de leur sécurité", a-t-il assuré, rappelant que le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a toujours voulu tendre la main à l'opposition pour le reconstruction du pays.
A en croire le chef du gouvernement, la justice fera son travail en toute équité concernant les événements post-électoraux.
"Il n'y aura pas une justice des vainqueurs. Ceux qui seront coupables seront sanctionnés conformément à la loi quel que soit le camp dans lequel ils se trouvent", a énoncé Guillaume Soro.
Le Premier ministre se trouvait sur le plateau de la télévision nationale à l'occasion du bilan de son action à la tête du gouvernement.