Revue de la presse ivoirienne du 5 mars

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Lors d'une conférence de presse qui a sanctionné dimanche les assises de l'Alliance des démocrates et libéraux d'Europe, d'Afrique et des Caraïbes, Louis Michel, co-président de la Délégation à l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE du parlement européen, est revenu sur les grandes lignes du "Manifeste panafricain" qui est désormais une boussole pour tous les libéraux en vue de l'élaboration de leur programme de gouvernement. Louis Michel a rappelé que "l'objectif du libéralisme est de garantir les libertés réelles dont doivent disposer chacune et chacun. Une liberté réelle car le libéralisme ne vise pas quelque chose de théorique qui serait idéal ou virtuel". Il a mentionné avant tout que "la plupart des pays dont les chefs étaient affiliés à l'Internationale socialiste ont évolué vers la dictature" et d'indiquer que "le libéralisme est la solution du développement économique de l'Afrique".

L'INTER

- Advertisement -

Le président par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI, opposition) est monté au créneau samedi pour exiger la réouverture des universités publiques, fermées depuis avril 2011 pour réhabilitation. "Nous allons paralyser l'école jusqu'à satisfaction de nos attentes, qui se résument en la réouverture des universités", a menacé Koua Justin, au cours d'une conférence de presse. Il a annoncé plusieurs actions d'envergure dans les jours à venir, pour "mettre la pression sur le gouvernement à l'effet d'obtenir la reprise des cours incessamment". Selon le leader de la jeunesse du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, la question de la réouverture des universités est une priorité. Koua Justin a également annoncé un sit-in jeudi devant la présidence de la République, à Abidjan.

LE PATRIOTE

La fièvre était certes bombée. Mais le feu d'une recrudescence de la violence meurtrière qui s'est emparée de la ville de Bonon (centre-ouest) au soir du 26 février couvait toujours. Le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi informé de la situation s'est rendu sur les lieux pour désamorcer la bombe à retardement. Il a foulé samedi le sol d'une ville à la recherche de la paix après la violence qui a émaillé les élections législatives partielles avec son cortège de cinq personnes tuées. Marchés, magasins, boutiques et autres ateliers de travail qui avaient baissé le rideau ont rouvert les portes. Le quotidien des populations perturbé depuis quelques temps tend à retrouver la normalité. C'est une ville apparemment calme qui s'accroche à la vie que l'émissaire du gouvernement a retrouvée. Cependant dans les rues, les nombreux soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), de la gendarmerie nationale et de la police nationale veillent au grain. Ils sont appuyés dans leur tâche de sécurisation par les Casques bleus.