Ce plan prend en compte en quatre axes les priorités du secteur de la santé sur quatre ans avec des objectifs précis dont la mortalité maternelle qui doit passer de 350 à 240 pour 100.000 naissances vivantes.
Le Plan national de développement sanitaire est un programme dont le coût additionnel nécessaire à sa mise en œuvre est estimé à 120,75 milliards de francs Cfa.
Les partenaires techniques et financiers sont attendus au chevet de ce plan. Dans un mois, ils tiendront à Lomé une table-ronde pour plancher sur leur apport au financement de ce programme.
Sa validation intervient six mois après l'adoption de la politique nationale de la santé visant notamment l'universalité des soins, la disponibilité des ressources humaines adéquates et les infrastructures de qualité pour l'atteinte des OMD d'ici 2015.
Le gouvernement vise notamment la réduction sensible de la mortalité néonatale de 35%, la mortalité chez les moins de 5 ans de 42% et la mortalité maternelle de 28%.
Pour le ministre de la Santé, selon les prévisions du gouvernement, les taux de mortalité passeront de 123 à 71 pour 1.000 naissances vivantes chez les moins de 5 ans, de 78 à 47 pour 1.000 naissances vivantes chez les moins un an, de 39 à 25 pour 1.000 naissances vivantes chez les nouveau-nés, et de 350 à 240 pour 100.000 naissances vivantes chez les femmes pendant la grossesse.