FRATERNITE MATIN
La première compagnie mixte (militaires, gendarmes et policiers) de lutte contre les attaques sur les axes routiers a été installée en fin de semaine dernière à Bouaké dans le centre du pays. La nouvelle compagnie sillonnera la région et ses banlieues. Elle a pour objet de mettre hors d' état de nuire tous les coupeurs de route et bandits de grand chemin. L' unité mixte d' intervention est commandée par le capitaine Yao Koffi Jacques. Ces grands bandits mettent à mal la relance de l' économie ivoirienne par des actes de barbaries (tueries, attaques à main armée, agressions physiques de tous genres). A court terme, toutes les régions du pays auront chacune une compagnie mixte de lutte contre les coupeurs de route.
L' INTER
A Arrah (est, 200 km d' Abidjan), une fois encore, des soldats ses réclamant des Forces républicaines de Côte d' Ivoire (FRCI) sont cités dans des incidents les opposant aux populations et qui ont occasionné des pertes en vies humaines. On croyait pourtant ces dérives des FRCI désormais derrière après que le président Alassane Ouattara a haussé le ton au lendemain des incidents de Vavoua (centre-ouest) et Sikensi (sud) qui ont fait plusieurs morts. A Arrah comme dans bien d'autres localités, la pratique est toujours la même : des éléments FRCI, sollicités par leurs parents, amis ou connaissances, prennent sur eux d'aller rendre justice, au mépris de la discipline militaire et des règles de l'art. Il faut, une fois pour toutes, mettre fin à cette façon de faire, qui donne l'impression que l' armée n'a pas de chef ni de chaîne de commandement.
LE NOUVEAU REVEIL
Calme plat au palais présidentiel d' Abidjan mardi. La cérémonie pour distinguer les finalistes malheureux de la 28ème Coupe d' Afrique des nations (Can) a été reportée à une date ultérieure. Les Eléphants n' ont donc pas été décorés comme l' avait souhaité le chef de l' Etat, Alassane Ouattara. Et pour cause, la majorité des internationaux ivoiriens sont rentrés en Europe pour honorer leur contrat. L' autre vague de joueurs a préféré rejoindre les familles en attendant le retour de leurs camarades. Finalement, la dispersion du groupe a contraint l' Etat à surseoir à l' hommage que le président Ouattara voulait rendre à ses valeureux fils.