Ces enseignants sont des diplômés de l'enseignement supérieur de Guinée, et ont été enrôlés comme professeurs dans les universités pour combler le déficit d'enseignants dont souffrent ces écoles.
Ils seraient rémunérés de façon forfaitaire par l'Etat guinéen, en attendant leur engagement dans la Fonction publique. Mais vu que cela dure à se faire, ils se sont décidés à se faire entendre en déclenchant un mouvement de grève, selon des informations recueillies auprès de leur association.
Le gouvernement guinéen a certainement pris la mesure de la situation, à cause des désagréments que cela pourrait entrainer au niveau des cours dans les universités. Car, le gros du travail repose en réalité sur ces enseignants dans ces institutions, c'est du moins l'avis des étudiants de la capitale guinéenne interrogés par Xinhua à ce sujet.
Le plus souvent les professeurs titulaires préfèrent prêter leurs services dans d'autres universités, où dans des domaines qui ne soient pas liés à l'enseignement. Vu que le salaire leur est garanti pour chaque fin de mois, relèvent nos interlocuteurs.
Il reviendrait donc aux enseignements homologués de combler le vide entrainé par la pénurie de formateurs dans les universités.
En attendant qu'une issue soit trouvée à ce débrayage, les cours dans les grandes écoles guinéennes pourraient en être affectés.
