Ceux qui "transgresseront cette mesure pourraient s'exposer à des sanctions'', selon nos sources.
Les chefs d'éta- majors particuliers et le Haut commandant de la gendarmerie, chargé de la justice militaire ont été appelés à faire appliquer cette décision du chef d'état-major général des forces armées guinéennes.
Cette mesure s'inscrit sans doute dans la logique de la restructuration de l'armée qui a été initiée par les nouvelles autorités guinéennes, suite aux recommandations de la communauté internationale.
Après avoir interdit aux militaires de circuler aux heures de travail dans les rues de la capitale, avec des armes, le chef d'état-major général des forces armées le général de Division Souleymane Kéléfa Diallo, revient à la charge pour interdire aux hommes en uniforme de ne plus effectuer de voyage entre les provinces, en treillis militaire.
Certains observateurs pensent que cette décision pourrait aider à distinguer dorénavant les vrais militaires des bandits qui arborent des treillis militaires pour commettre des vols et des braquages contre les citoyens et leurs biens.
Une véritable psychose règne ainsi dans les provinces de la Guinée, à cause des coupeurs de route qui y sévissent. Des bandits de grand chemin qui opéreraient en tenues militaires.
Une situation qui contribue à ternir l'image des forces armées guinéennes.