FRATERNITE MATIN
Le président ivoirien Alassane Ouattara a regagné son pays mardi. Après une visite d'Etat (du 25 au 27 janvier) en France, le sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba et quelques jours de repos, à Paris, Alassane Ouattara s'est dit "très détendu et heureux d'être de retour". C'était à l'aéroport Félix Houphouët- Boigny où l'attendaient, outre le Premier ministre, Soro Guillaume, le président du PDCI, Henri Konan Bédié et son épouse, les présidents d'institution, les membres du gouvernement, les officiers généraux et supérieurs de l'armée. Danses folkloriques, fanfares, chants : tout était réuni pour réserver un accueil chaleureux au chef de l'Etat. Sur la mouture du nouveau gouvernement, Alassane Ouattara a dit ceci : "Après les élections législatives partielles, je verrai avec le président Bédié comment nous organiser pour la suite. Donc aucune décision n'a été prise à mon niveau. C'est vrai que j'ai réfléchi à tout cela, mais il faut savoir prendre son temps et avoir les conseils avisés de mon aîné Bédié avant de procéder à la prochaine étape".
NORD-SUD
La messe des résultats de l'élection législative du 11 décembre dernier est loin d'avoir été totalement dite. Et, de toute vraisemblance, la dernière messe qui renvoie à la certification du scrutin pourrait, tout autant que les précédentes, comporter bien de surprises. Selon les dires du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Bert Koenders, cette certification pourrait avoir lieu cette semaine. "L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) va certifier partiellement, la semaine prochaine, les élections législatives sur les décisions arrêtées par le Conseil constitutionnel et la Commission électorale indépendante", a-t-il clairement au sortir d'une réunion tripartite (Onuci, Conseil constitutionnel et CEI). Va-t- il alors conforter ou désavouer la Commission électorale indépendante et surtout, le Conseil constitutionnel qui vient de trancher les cas de litige à lui soumis ? C'est la grosse interrogation qui ne manque pas de priver des candidats et des chapelles politiques de sommeil.
LE DEMOCRATE
Plus que deux paliers pour que les Eléphants de Côte d'Ivoire se hissent sur le toit de l'Afrique. Sur l'avant dernière marche se trouve les Aigles du Mali qui ont éliminé en quarts de finale dimanche à Libreville, l'autre pays organisateur, le Gabon. Dans ce match des voisins de l'Afrique de l'Ouest comptant pour les demi-finales, une équipe doit forcément passer à la trappe. Ce match est capital pour les deux sélections. Toutefois, les Eléphants de Côte d'Ivoire ont les faveurs des pronostics dans cette rencontre à quitte ou double. Ce mercredi soir à Libreville, c'est le jour de vérité pour les Eléphants de Côte d'Ivoire qui rêvent d'une sixième finale. Bien plus, ils rêvent du trophée qui les fuit depuis bientôt 20 ans en dépit de leurs potentialités.