FRATERNITE MATIN
Les dirigeants de l'Union africaine (UA) ne sont pas parvenus à élire un nouveau président de la Commission de l'UA lundi lors du 18ème sommet à Addis-Abeba. Candidat à sa propre succession, Jean Ping a dominé mais sans parvenir à obtenir les 36 voix requises pour sa réélection. Son adversaire sud-africaine Nkosazana Dlamini- Zuma l'a talonné aux trois premiers tours avant d'être contrainte de se retirer, laissant Jean Ping seul en lice. Malgré ce retrait, l'ancien ministre gabonais des Affaires étrangères n'a pas réussi à atteindre deux tiers des voix des 54 Etats membres de l'UA pour être reconduit, soit 36 voix, selon les statuts de l'organisation. Il se retrouve lui aussi éliminé. Les participants ont convenu d' organiser cette élection lors du prochain sommet de l'organisation panafricaine prévu dans six mois au Malawi. En attendant un autre vote, Jean Ping va gérer les affaires courantes.
LE NOUVEAU REVEIL
L'essai a été plus que concluant. L'équipe B de la Côte d' Ivoire mise à l'essai par François Zahoui vient de convaincre les observateurs du monde du sport en battant de la plus belle manière Las Palancas negras d'Angola (2-O). Le stade de Malabo où a eu lieu le match a vibré devant le beau jeu des Eléphants de Côte d' Ivoire qui sont montés lundi en puissance en alliant spectacle et efficacité. Malheureusement pour les Angolais, ils sont tombés sur plus forts qu'eux. Déjà, pour les quarts de finale, bien d' Ivoiriens présents à Malabo pensent sérieusement que Zahoui François doit utiliser pour la suite de la compétition, notamment contre le Nzalang nacional de la Guinée-équatoriale, des éléments de cette équipe qui a séduit et qui a gagné.
SOIR INFO
Au cours de l'aparté entre les présidents ivoirien et français à Paris, le thème délicat de la réconciliation ivoirienne et la nécessité d'une justice qui s'exerce pour tout le monde, y compris pour les ex-combattants pro-Ouattara, ont dominé les échanges. Sur la question précise de la réconciliation, Alassane Ouattara a dit sa détermination à combattre l'injustice, même dans son propre camp. Le sort des ex-chefs de guerre de l'ex rébellion du nord a été scellé depuis l'Élysée. Ceux-ci pourraient faire l'objet d`une mise en quarantaine, notamment, dans le cadre de la formation dont devraient bénéficier les cadres de la future armée de la part des 300 soldats français qui resteront sur place à Abidjan, aux termes du nouvel accord de défense que Sarkozy et Ouattara ont signé. La raison est à rechercher dans le passé de ces soldats venus de Bouaké (centre).