Côte d’Ivoire : les universités ouvriront en septembre-octobre 2012

Afriquinfos Editeur
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Le ministre a réitéré la position du gouvernement à l'occasion d'un salon de l'enseignement supérieur qui s'est ouvert à Abidjan pour réfléchir sur la nécessité de garantir un meilleur cadre de vie aux études au sein des universités.

Les universités d'Abidjan ont été fermées depuis le 19 avril 2011 après la chute du régime de Laurent Gbagbo, dont les étudiants regroupés au sein de la puissante syndicale estudiantine, FESCI, étaient de véritables fanatiques et fer de lance de la mobilisation populaire.

Plusieurs associations d'étudiants et d'enseignants et chercheurs ont appelé à la réouverture des universités publiques.

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"Ce sera un départ nouveau pour les universités que nous amorçons à l'horizon septembre-octobre 2012", a indiqué Cissé Bacongo.

Selon lui, la mise en place du système Licence/Master/Doctorat (LMD) devrait permettre aux étudiants ivoiriens d'être " compétitifs" sur le marché de l'emploi.

Le ministre de l'Enseignement supérieur s'est félicité des travaux de réhabilitation, en cours, des universités.

"La réhabilitation de l'université d'Abobo-Adjamé est à ce jour dans l'ordre de 40% à 50% des travaux et celui de Cocody est de 20% à 30% de réhabilitation", a soutenu M. Cissé.

"Le renouveau de l'université correspondra aux normes internationales et fera la convoitise de toute la sous-région", a- t-il ajouté.

Environ 55 milliards de FCFA (environ 104 millions USD) doivent être décaissés par le gouvernement pour la réhabilitation des universités d'Abidjan.

Le Salon de l'enseignement supérieur est à sa deuxième édition. Pendant trois jours, il sera une plate-forme d'échanges entre enseignants, chercheurs, étudiants et parents d'élèves.

Selon la directrice nationale de l'Enseignement supérieur public Bilé Anoh, la manifestation vise plusieurs objectifs, dont celui de rassurer les parents d'élèves et les étudiants sur le dispositif de contrôle de formation mis en place au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur.

"Il s'agit aussi de sensibiliser tous les acteurs du système à une rentrée qui s'effectuera de façon unique", a-t-elle ajouté.