Revue de la presse ivoirienne du 5 janvier

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Après une trêve de quelques semaines, le ministre de la Salubrité urbaine vient de reprendre du service. La brigade de salubrité publique encadrée par des éléments de la gendarmerie nationale était en action mercredi dans le quartier de Treichville. Après avoir été une fois chassés de ces lieux dans le cadre de l'opération "Pays propre" initié par le gouvernement, les petits vendeurs de friperies et autres commerçants de fortune étaient revenus s'installer. Le ministre de la Salubrité publique, Anne Désirée Ouloto, qui avait déjà prévenu, en septembre dernier, à l'occasion de la mise en place de la brigade de la salubrité publique que les récidivistes n'auront pas la victoire, est revenu à la charge. Ainsi, des éléments de la brigade de salubrité publique escortés par ceux de la gendarmerie et de la police ont fait une descente musclée, à la gare de Grand-Bassam, au quartier Arras, à Treichville. Tous les occupants illégaux en ont été déguerpis.

LE PATRIOTE

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Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Gnamien Konan, dans un entretien radiodiffusé mercredi a fait le point du recensement des fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire. Le recensement portait sur 132 729 personnes qui émargeaient au budget de l'Etat de Côte d'Ivoire. Selon le ministre, l'absence au recensement de 3 540 fonctionnaires et agents de l'Etat a été constatée et leurs salaires ont été suspendus. Sur ces 3540 personnes, 779 fonctionnaires avaient déjà été suspendus par les services de la solde pendant la phase de recensement. Donc au total, 2 761 fonctionnaires et agents de l'Etat ne se sont pas présentés au recensement en excluant ceux que la Direction de la Solde elle-même, au cours de l'opération, avait pris la responsabilité de suspendre pour des raisons administratives. Ce qui représente aujourd'hui pour l'Etat, un gain mensuel de 860 millions FCFA soit plus de 10 milliards par an.

LE NOUVEAU REVEIL

La situation sécuritaire demeure préoccupante à la frontière ivoiro-libérienne. Les autorités devraient, en raison de la récurrence des tentatives d'incursion très sérieuse dans cette zone ou des alertes fréquentes, songer à mettre en place un dispositif sécuritaire plus cohérent et plus rassurant pour décourager tous les candidats au désordre qui rôdent comme des marchands de mort autour de cette frontière. Les populations continuent de vivre la peur au ventre. La gendarmerie, la police, l'armée et les Casques bleus font ce qu'ils peuvent pour rassurer. Mais aujourd'hui, il serait bon de démanteler et traquer les niches et les foyers d'insécurité en gestation. Le travail des forces de l'ordre n'est pas aisé. Notamment à cause de la nature qui offre des possibilités de camouflage à ces individus mal intentionnés.