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"Le FPI invite le pouvoir à prendre les mesures courageuses et responsables suivantes pour l'année 2012", indique une déclaration rendue publique vendredi qui cite en premier "l'annulation pure et simple" des dernières législatives.
Officiellement, 36% des Ivoiriens ont participé à l'élection des députés boycottée par le FPI qui a estimé les conditions d’organisation non transparentes et non démocratiques.
Pour le FPI, ces élections sont "non inclusives" et les résultats qui donnent le parti du président Alassane Ouattara vainqueur avec la majorité des sièges sont "une atteinte et une grave menace pour la cohésion sociale".
Le FPI demande au gouvernement de procéder à la désignation d’un nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI) "acceptable pour tous" et à la réorganisation de cette institution sur "une base consensuelle".
Le FPI appelle également le pouvoir à ouvrir "immédiatement" une "discussion franche" avec lui afin d'aboutir à la mise en place de conditions idoines de réalisation d'élections " véritablement ouvertes, justes, démocratiques et surtout crédibles " et dont les vainqueurs bénéficieront d'une "véritable légitimité émanant de l'onction populaire".
"La Côte d'Ivoire peut et doit se sortir de ce marasme, par la volonté et l'engagement sans retenue de ses filles et fils", conclut le FPI.