Ces cadres travaillant pour la plupart pour le compte du ministère guinéen des Travaux publics auraient à travers de " fausses signatures'' tenté de décaisser cette somme destinée au financement de la contournante devant relier la capitale à la préfecture de Coyah, sur une distance de 50 km.
C'est sur instance du président Alpha Condé que ces cadres ont été interpellés et confiés à la justice.
Le procès, qui s'ouvre mardi, sera le premier engagé par le nouveau gouvernement guinéen dans le cadre de la lutte contre la corruption.
De quoi expliquer l'importance que revêt ce jugement, quand on sait que le gouvernement guinéen promet de faire de la lutte contre la corruption, un de ses chevaux de bataille.