A Aboiso (sud), ceux-ci ont déclenché une grève à travers un arrêt des cours qui a paralysé les établissements.
"Le mouvement de grève a fait suite à la bastonnade d'un enseignant par des éléments FRCI", a expliqué le directeur régional de l'éducation nationale d'Aboisso Zirimba Ahoulé, plaidant pour que ce type de situation ne se reproduise plus.
A Gagnoa (centre-ouest), des enseignants et syndicalistes mécontents ont organisé une marche de protestation sur la préfecture de région pour s'insurger contre la blessure d'une enseignante suite à une violente bastonnade perpétrée par un soldat des FRCI dans un marché de la ville.
A en croire ceux-ci, les cas de violences, de brutalité, d'agressions et d'humiliations sur les membres de cette corporation de la part de soldats basés dans la localité sont récurrents.
La fréquence des incidents impliquant des éléments "incontrôlés " des Forces républicaines de Côte d'Ivoire inquiète de plus en plus les populations et les autorités.
Dimanche à Vaoua (centre-ouest), des soldats des FRCI avaient fait usage de leurs armes lors des échauffourées avec des civils, faisant six morts.
Face à la situation, le président ivoirien Alassane Ouattara a organisé lundi une réunion avec la haute hiérarchie militaire afin de prendre des mesures urgentes.
Au nombre de celles-ci, le chef de l'Etat a ordonné la mise en place prochaine d'une police militaire pour traquer les éléments " indisciplinés".