Côte d’Ivoire : un mort dans le nord du pays suite à une excision

Afriquinfos Editeur
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Selon le directeur départemental de la santé, Mamadou Krama, l'excision est une pratique courante dans la localité, dont les conséquences sont souvent néfastes comme le cas "déplorable" de la jeune fille.

"Plus de 90% des femmes qui accouchent à l'hôpital de Dabakala sont excisées, ce qui fait qu'il y a ici un fort taux de césariennes", a noté M. Krama.

Cette situation a amené le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) à entamer une campagne contre le fléau dans la région.

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Pour le coordonnateur régional de cette structure onusienne Ambroise Ané, il s'agit d'une campagne de sensibilisation corsée qui a pour but d'amener les exciseuses à abandonner cette pratique.

La Côte d'Ivoire est l'un des pays les plus touchés par la pratique de l'excision en Afrique de l'Ouest.

Malgré l'existence d'une loi interdisant cette pratique, le nombre de femmes excisées dans le pays est passé à 36%, selon le Fonds des Nations-Unies pour l'enfance (UNICEF).

L'excision qui s'inscrit au rang des mutilations génitales féminines consiste en l'ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins externes pour des raisons généralement culturelles.