Selon M. Bakayoko, il n'y a eu aucun empêchement de vote et aucune agressivité.
"Chacun a effectué son vote tranquillement", s'est-il réjoui lors d'un entretien avec des journalistes.
Pour le ministre de l'Intérieur, l'enjeu du scrutin repose sur la capacité du gouvernement à organiser une élection apaisée, sans incident et, par-dessus tout libre et transparente.
"C'est une élection inclusive. Elle s'est déroulée dans le calme. Tout le monde a eu accès à la télévision. Voilà ce qui crée la légitimité d'un scrutin", a noté M. Bakayoko.
Le même jour, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et chef de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire ( ONUCI), Albert Koenders, a fait savoir à la presse que des individus armés avaient emporté du matériel électoral et des urnes dans la localité de Bonon (centre-ouest)
M. Koenders a déploré cet incident qui est survenu alors que dans l'ensemble, la journée de vote s'est passée "dans le calme".
"Nous attendons les rapports pour voir l'impact sur les opérations de vote", a-t-il indiqué.
Selon M. Koenders, la participation des Ivoiriens au scrutin est relative.
"Ce sont les premières législatives depuis 11 ans", a-t-il fait remarquer, félicitant les citoyens et les parties impliquées pour leur contribution au processus démocratique.
Les élections législatives doivent permettre la mise en place du nouveau Parlement ivoirien. Quelque 32.000 hommes dont 10.000 policiers ivoiriens, 10.000 gendarmes, 5.000 militaires et 7.000 Casques bleus de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire ont été déployés pour veiller au déroulement normal du scrutin.
La Commission électorale indépendante dispose d'un délai de trois jours pour proclamer les résultats.
