Au regard des tensions qui ont précédé la date du scrutin, les autorités sécuritaires ont fait la promesse de prendre les dispositions sécuritaires idoines pour que le scrutin se déroule dans la quiétude.
Sur le terrain, on a pu se rendre compte de la mise en application effective des mesures sécuritaires annoncées qui laisse évoquer une élection sous haute surveillance. Les forces de l'ordre ont été déployées dans les différents bureaux de vote, et veillent au grain.
Un premier rideau de sécurité est constitué par la police et la gendarmerie, quand un second rideau est tenu par les militaires, a pu constater le journaliste dans les bureaux de vote des écoles primaires de Sicogi 11 et de Micao à Yopougon (ouest d'Abidjan).
Le dispositif des forces de sécurité ivoiriennes est renforcé par les casques bleus de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) qui se montrent eux aussi vigilants, conformément aux instructions qui leur ont été données par la hiérarchie.
A Bouaké (centre, 350 kms d'Abidjan), la sécurité n'a pas non plus été négligée, selon le constat d'un journaliste.
Les alentours des lieux de vote ont été bouclés pour permettre aux votants d'accomplir leur devoir civique dans la sérénité.
Dans la ville, plusieurs habitants ont observé des patrouilles mixtes des Forces républicaines de Côte d'Ivoire et des casques bleus de l'ONUCI.
Des patrouilles pédestres et motorisées étaient également visibles à Duékoué (ouest, 500 kms d'Abidjan) une région qui a payé un lourd tribut à la crise post-électorale.
Les élections législatives qui se déroulent en Côte d'Ivoire marquent un tournant important dans le processus de normalisation en cours.
Au total 32 000 hommes dont 10 000 policiers ivoiriens, 10 000 gendarmes, 5 000 militaires et 7 000 Casques bleus ont été mobilisés pour sécuriser le scrutin devant aboutir à la mise en place du nouveau Parlement ivoirien.