Un journaliste de Xinhua a pu apercevoir plusieurs d'entre eux, vêtus de T-shirt à l'effigie de leurs structures et munis de calepins.
Subdivisés en plusieurs équipes, les observateurs électoraux ont sillonné les lieux de vote de la capitale économique ivoirienne et des localités de l'intérieur du pays.
Plusieurs organisations dont la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Organisation africaine de la francophonie (OIF), l'Union européenne (UE), l'Union africaine (UA) et la Fondation américaine Carter ont ainsi des émissaires sur le terrain pour réaliser si le scrutin a débuté de manière effective et s'il suit son cours selon les normes démocratiques.
Pour le chef de la délégation de la CEDEAO, Théodore Ollo, l'institution sous-régionale entend marquer sa présence au scrutin en guise d'appui au processus de normalisation en cours en Côte d'Ivoire.
"Nous apportons notre soutien à la paix et à la démocratie en Côte d'Ivoire", a énoncé M. Ollo, ajoutant que "sans paix il n'y a pas de développement".
Pour celui-ci, les Ivoiriens doivent accomplir leur devoir civique et travailler pour que la confiance renaisse entre les fils et filles du pays.
Pour sa part, la mission d'observation électorale de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a appelé les populations à se rendre nombreuses aux urnes pour exprimer leurs suffrages déterminants pour la crédibilité du scrutin.
"Les populations doivent s'abstenir de tout mouvement ou manifestation susceptible de perturber les opérations de vote et éviter tout acte de violence après la proclamation des résultats", a préconisé le chef de projet de la CSCI, Jean Bosson.
Les élections législatives ivoiriennes marquent un tournant important dans le processus de reconstruction du pays.
Le scrutin devra aboutir à la mise en place du nouveau parlement ivoirien qui comporte 255 postes de députés.
