Revue de la presse ivoirienne du 1er décembre

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN
En marge du Conseil des ministres, mercredi, à la présidence de la République, le Premier ministre Guillaume Soro a donné la position du gouvernement par rapport au déferrement de l'ancien président Laurent Gbagbo. Pour le Premier ministre, "l'absence de repentance et le manque d'humilité du Front populaire ivoirien (FPI) ont conduit Laurent Gbagbo à la CPI". Selon lui, le parti de Laurent Gbagbo a refusé la main tendue du président Alassane Ouattara. "Bien au contraire, des mots d'ordre extrémistes ont été donnés par avocats interposés pour entraver la normalisation en cours", dénonce Guillaume Soro.

L'INTER
L'ex-président Laurent Gbagbo a passé sa première nuit, mercredi, dans la prison (ou centre pénitencier) de Scheweningen, faubourg situé à une dizaine de kilomètres de La Haye, ville hollandaise qui héberge la Cour Pénale Internationale (CPI). Selon un communiqué émanant du Bureau du procureur argentin Luis Moreno-Ocampo, l'ancien président ivoirien doit comparaître lundi pour la première fois devant les juges de la Cour. "La comparution initiale de Laurent Gbagbo est programmée le lundi 5 décembre à 14H00 (13H00 GMT)", a indiqué la CPI dans un communiqué. Cette première audition de Gbagbo permettra à la juge Silvia Fernandez de Gurmendi, présidente de la Chambre préliminaire III qui instruit le dossier sur la Côte d'Ivoire, de vérifier l'identité de l'ancien chef de l'Etat ivoirien et de s'assurer qu'il a été informé clairement des charges retenues contre lui et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome instituant la CPI, précise le communiqué de la CPI.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
Le Comité central du Front populaire ivoirien (FPI) s'est réuni mercredi pour analyser le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye mardi. Pour le FPI, cette opération n'est qu'une mascarade et une parodie de justice mises en œuvre par le président Alassane Ouattara pour obéir aux injonctions de ses "parrains". "Elle n'est que la manifestation suprême d'une haine qu'ils vouent au président Laurent Gbagbo et finit de convaincre le FPI sur le refus définitif de M. Ouattara de voir une Côte d'Ivoire réconciliée", indique la déclaration sanctionnant la réunion. C'est pourquoi, le FPI "suspend sa participation à tout processus de réconciliation et demande à tous ses militants et cadres de s'abstenir de toute activité y afférent".
 

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