Côte d’Ivoire : les organes de régulation de la presse négocient la libération des journalistes pro-Gbagbo arrêtés

Afriquinfos Editeur
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Le Conseil national de la presse (CNP), le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), le Syndicat national de la presse privée de Côte d'Ivoire (SYNAPPCI) et l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire affirment avoir entrepris des démarches pour que les trois journalistes gardés à vue soient relâchés.

"L'arrestation d'un journaliste ne constitue pas un message positif", a déclaré lundi le Secrétaire général du CNP René Bourgoin qui a toutefois appelé l'ensemble des journalistes ivoiriens à un sens de la responsabilité "pour éviter toute dérive aux conséquences incalculables".

"La place du journaliste n'est pas au violon de la police", a noté pour sa part le Secrétaire général du SYNAPPCI Guillaume Gbato, faisant état de son "espoir" de voir les hommes de presse libres après "les promesses faites".

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Les journalistes César Etou (directeur de publication du journal pro-Gbagbo "Notre Voie", Sivori Boga (chef du service politique) et Didier Dépri (secrétaire général de la rédaction) avaient été appréhendés jeudi par la police et devraient comparaître lundi devant le tribunal pour "offense au chef de l'Etat", et "atteinte à la stabilité monétaire".