Le trublion de la classe politique sud-africaine ne s’attendait de sitôt à un retournement de situation. Il affronte des dissensions internes liées à des malversations financières. Plusieurs cadres du parti Combattants pour la liberté économique (EEF) accusent leur leader Julius Malema de détournements de fonds et contestent son leadership. Parmi les frondeurs deux ont été suspendus pour avoir tenté de semer le chaos dans le parti.
Dans la foulée, les contestataires ont animé une conférence de presse et ont proprement chargé Julius Maléma qu’ils accusent de corruption. Selon Khanyisile Litchfield, le président Julius Maléma met la main aux caisses du parti. « Nous avons été témoins de gestion financière douteuse à de nombreuses occasions, de mensonge et de tentative de dissimuler la vérité ; nous avons vu comment certaines personnes ont été utilisées pour le protéger et nous avons vu une culture du silence se développer afin de défendre un leader à n’importe quel prix », a déclaré Khanyisile Litchfield-Tshabalala, un des cadres des EFF.
Maintes fois accusé de ces malversations financières, Julius Malema va devoir s’atteler à éteindre le dans son parti. C’est qu’a tenté le porte-parole qui s’est empressé de dire que c’est une affaire interne. Cette sortie est loin de dissiper les doutes car beaucoup d’affaires de ce genre sont pendantes devant la justice sud africaine.
En rappel, Julius Malema est accusé de détournements de deniers publics lorsqu’il était président des jeunes du parti ANC. Depuis qu’il a été limogé de ce parti, il n’hésite pas à chaque fois que l’occasion lui est donnée de critiquer la gestion du pays en particulier Jacob Zuma.
Anani GALLEY