Les exécuteurs testamentaires de Nelson Mandela comptent défendre les dernières volontés de l’ancien président sud-africain. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué.
«Les exécuteurs testamentaires de feu M. Nelson Rolihlahla Mandela ont décidé de s’opposer à la plainte déposée par Mme Nomzamo Winifred (Winnie) Mandela au tribunal d’instance de Mthatha après avoir essayé de trouver une solution amicale», a déclaré dans un communiqué, le vice-président de la Cour constitutionnelle Dikgang Moseneke.
«La plainte cherche à saper ou modifier les dernières volontés et le testament de feu Nelson Rolihlahla Mandela, a-t-il ajouté, soulignant que "les exécuteurs se doivent de défendre la validité du testament et les souhaits du testateur», ajoute le communiqué.
Winnie Madikizela-Mandela, souhaite que la maison de Qunu lui revienne, soutenant qu’elle a été achetée à son nom quand Nelson Mandela était en prison, alors que le couple était encore marié.
La veuve a essayé d’expliquer le retard de cette réclamation : «Je l’ai laissé vivre sur ma propriété. Je n’allais pas l’expulser simplement parce qu’il était marié à une troisième femme », a-t-elle récemment déclaré dans une interview, s’en prenant violemment à Graça Machel, la veuve d’origine mozambicaine du héros de la lutte anti-apartheid.
Nelson Mandela, décédé en décembre 2013 à l’âge de 95 ans, a confié la maison à sa troisième femme et de ses deux enfants.
Le héros national sud-africain n’a rien laissé à Winnie, léguant ses biens à Graça, ses enfants et petits-enfants, ses proches et anciens collaborateurs, des écoles et l’ANC, son parti.
A. Lamy