Le président Zuma a déclaré que le deuil vise à commémorer tous les Sud-Africains morts dans les violences, notamment ceux qui ont été tués à la mine de Marikana.
Le 10 août, trois milliers de mineurs de cette mine ont commencé à observer une grève et à manifester pour obtenir une hausse de leurs salaires. Les affrontements entre les manifestants et les policiers ont fait dix morts.
Jeudi après-midi, de nouveaux affrontements ont opposé les policiers aux manifestants. 34 personnes ont trouvé la mort.
Il s'agit du conflit le plus sanglant entre la police et les manifestants depuis la fin de de l'apartheid en Afrique du Sud en 1994.
Pendant le deuil, les drapeaux seront mis en berne en Afrique du Sud, a indiqué le président Zuma.
"Jeudi sera le jour officiel pour le service commémoratif qui sera tenu à travers le pays", a-t-il dit.
Il a appelé tous les Sud-Africains à s'unir contre les violences. "Il faut que nous réaffirmions notre croyance à la paix, à la stabilité, à l'ordre, et à la construction d'une société sans crime ni violence", a-t-il dit.
Vendredi soir, le président Zuma a ordonné l'ouverture d'une enquête la tragédie de la mine de Marikana.
