Les 15 et 16 février, des militaires basés dans cette localité sont descendus dans la rue et ont tiré en l'air pour protester contre les conditions de vie et surtout de l'abandon dont ils sont l'objet de la part de l'état-major des FRADC.
Depuis vendredi dernier, les pourparlers entre les officiers de l'état-major des FARDC venus de Kinshasa et de Kisangani et les officiers mutins se tiennent à Bunia.
Selon des sources proches des FARDC, ces pourparlers se sont poursuivis samedi à Bunia, dans la Province Orientale.
A l'issue de la rencontre, certains officiers des FARDC ont tenté de minimiser l'incident, le qualifiant de "simple action d'indiscipline".
"Tout est rentré dans l'ordre. Tous les officiers mutins ont pris part à cette rencontre présidée par trois officiers généraux venus de Kinshasa et de Kisangani", a déclaré un officier des FARDC.
Le commandant de la huitième région militaire, le général Jean-Claude Kifwa, a déclaré que les soldats de deux bataillons de la quatrième brigade à Marabo qui sont entrés en mutinerie se sont finalement rendus au commandement de leur brigade.
Un membre de la délégation des FARDC a déclaré que "Ce mouvement n'était qu'une voix de quelques indisciplines exprimée par des hommes qui ont fait longtemps dans une zone opérationnelle, soit six ans, sans se reposer", a-t-il dit.
L'état-major des FARDC a envoyé une délégation à Bunia, le 16 février pour des discussions avec les mutins. Ceux-ci qui, par leur mouvement, entendent dénoncer notamment "le mauvais traitement infligé aux militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui sont sur terrain".
Les deux bataillons basés à Marabo assurent la sécurité dans la partie septentrionale de la RDC où sévissent plusieurs mouvements rebelles, parmi lesquels figure l'Armée de la résistance du seigneur (LRA).
