Burundi : la bancarisation des populations démunies pour lutter conte la pauvreté

Afriquinfos Editeur
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Le taux de bancarisation est faible et la bancarisation des populations démunies devrait être la base du développement de l' économie burundaise, a indiqué M. Sindayigaya lors de l'ouverture d'une conférence-débat sur "l'inclusion financière" afin de promouvoir l'accès, l'utilisation et la qualité des services financiers formels aux pauvres.

Le gouverneur Sindayigaya a exhorté les opérateurs économiques et financiers à identifier des politiques stratégiques susceptibles de contribuer, pour le moyen terme, à la promotion de l'accès, de l'utilisation et de la qualité des services financiers formels à la majorité de la population burundaise pour le développement intégral du pays.

"Certes, celle-ci est pauvre mais pas si pauvre qu'elle ne peut pas avoir à épargner pour bénéficier de l'un ou de l'autre service et produit financier formel", a-t-il dit, avant d'affirmer que réussir un tel pari permettrait de tirer de plus en plus cette population "des usuriers du secteur financier informel".

M. Sindayigaya a fait remarquer que le sujet de l'inclusion financière trouve son origine dans l'organisme internationale" l'Alliance pour l'inclusion financière (AFI), dont le Burundi, à travers la BRB, est membre depuis mai 2009.

L'AFI, dont le siège est à Bangkok en Thaïlande, regroupe actuellement plus de 80 membres en voie de développement où le taux de bancarisation est très faible.

La mission de l'AFI, a affirmé M. Sindayigaya, est d'amener les pays membres à faire en sorte que les populations pauvres vivant en deçà de deux dollars américains par jour, aient accès aux services financiers formels, variés, de qualité et un prix abordable.