"On a constaté un phénomène de vente d'enfants, surtout des fillettes dont la tranche d'âge varie entre 5 et 14 ans, qui se fait beaucoup plus dans la province Cibitoke (ouest du pays). Ils sont transportés vers les pays de l'Asie soit disant que c'est pour leur chercher du travail. On a pu constater que dans certains mouvements terroristes comme Al Quaida et Al Shabab, il y a des burundais qui sont partis dans ces conditions et qui ne savaient pas où ils allaient", a déclaré à la presse Léonidas Hatungimana, porte-parole du président Pierre Nkurunziza.
Il a fait cette remarque après cette rencontre tenue à huis clos. Outre le cas de la province de Cibitoke qui a été cité, d' autres cas ont été rapportés dans la province de Makamba (sud-est) où l'on trompe les enfants en leur disant qu'ils vont apprendre le coran en Iran.
Un autre cas similaire a été rapporté dans la commune de Rumonge de la province de Bururi (sud). Ici, la destination promise par ces trafiquants est l'Afrique du Sud pour les uns et les Etats-Unis pour les autres.
Le président Nkurunziza a exhorté tous les responsables présents à la réunion à tout faire pour démanteler ces mouvements et à protéger les jeunes pour qu'ils ne tombent plus dans le piège des malfaiteurs.
